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3 conseils pour rouler à vélo la nuit en ultra cycling

Lors d’une course d’ultra cycling vous allez forcément devoir rouler la nuit. Même si certaines stratégies peuvent permettre de limiter le fait de rouler la nuit, les barrières horaires de plus en plus élevées forcent à devoir ne pas trop perdre de temps. A cela s’ajoute que de nombreuses épreuves lancent le départ de nuit pour des raisons de fatigue des participants. En effet en élançant les participants directement de nuit, les organisations anticipent qu’ils enchaîneront la journée complète avant de faire une pause plutôt que de faire une journée complète et s’élancer dans une nuit complète avec déjà un capital fatigue avancé. Prenant en compte tous ces critères et fort de mon expérience, je vous donne 3 clés de succès pour appréhender la nuit sereinement sur votre vélo.

1. Bien s’équiper pour bien voir

L’enjeu premier est de bien voir où vous allez. Cela est du bon sens de bien éclairer la route devant soi. On se demande souvent quelle intensité de lumière est nécessaire, combien de lumens au minimum il faut … En réalité c’est une équation un peu plus complexe qu’il faut résoudre entre confort de vision, projection de votre éclairage et sensation d’éblouissement. Pour bien voir à vélo la nuit, il faut comprendre que vous avez deux axes majeurs à éclairer : votre vision de la route et votre vision périphérique. Pour cela, il est vivement d’avoir deux points d’éclairages dans votre équipement.

Le premier sera fixé sur votre vélo pour suivre l’axe de direction de ce dernier et éclairer droit devant vous sur le bitume. Pour ce premier poste d’éclairage vous pouvez prendre une lampe avec une bonne intensité car la lumière sera assez statique et elle permettra de vous faire voir des autres usagers de la route et également de voir les imperfections de la route. Pour ma part je suis conquis par la Ravemen CR1000 que vous ai déjà présenté dans un article dédié. Son autonomie, sa puissance maximale de 1000 lumens et son cordon avec un bouton que vous pouvez positionner proche de vos habitudes de prises en main du cintre vous permet de rapidement augmenter ou de diminuer l’intensité de la lampe.

Le second point d’éclairage à considéré est un élément mobile qui va suivre votre regard. Pour cela on dispose souvent des frontales sur son casque afin que tous les mouvements de regard que vous allez faire soient suivi par un faisceau lumineux. Je dirai que l’un des critères fondamentaux pour choisir sa frontale est la légèreté du produit. Il faut bien anticiper que cette dernière va être directement sur votre tête et qu’une frontale trop lourde pourrait provoquer des douleurs de nuque ou cervicales. Ensuite il entend de bien choisir son mode d’éclairage entre un large faisceau ou alors un faisceau de type spot rétréci. Cet éclairage va vous permettre de bien maitriser tout votre environnement et de ne pas vous faire surprendre par des éléments qui n’auraient pas été bien perçu avec le faisceau lumineux de votre cintre. Pour les lampes frontales, notre partenaire Stoots, entreprise française expert dans la conception de lampes frontales pour les activités outdoor est l’un des articles les plus prisés par les ultra cyclistes. Entre une autonomie et une légèreté redoutable, ça fait de Stoots la meilleure alternative du marché.

2. Etre vu pour sa sécurité

Au delà d’éclairer pour voir votre route, l’autre enjeu majeur lorsque vous allez rouler la nuit à vélo est de bien vous faire voir par les autres usagers de la route. Pour ce faire il existe différents accessoires qui peuvent améliorer votre visibilité. Il convient bien évidemment d’avoir des feux à la fois avant et arrière pour vous signaler aux usagers venant en sens inverse mais également à ceux qui pourraient vous rattraper et souhaiter vous doubler. Il est important de rappeler que le feu avant doit être fixe et non clignotant. On vous explique d’ailleurs dans un article dédié les raisons de cette loi.

Pour améliorer votre visibilité vous pouvez également investir dans des systèmes de bandes réfléchissantes qui vont à la réverbération des phares des voitures vous rendre très visibles. Il en existe de tous les formats mais également qui peuvent se fixer sur de nombreux points de contact de votre vélo. Les plus courants sont ceux que vous allez pouvoir venir apposer à la fois sur votre fourche avant et sur vos haubans arrières. On pourra également compléter ces bandes réfléchissantes par des stickers à mettre sur vos roues ou directement sur vos rayons. De ce fait vous serez alors visible dans tous les sens de direction ce qui augmente votre sécurité aux intersections.

Enfin l’un des éléments fondamentaux est de vous rendre vous cycliste visible. Pour ce fait il est conseillé d’éviter tous les vêtements noirs qui sont donc très peu vu la nuit par les usagers de la chaussée. Privilégiez des vêtements équipés de bandes réfléchissantes directement intégrées dans votre dos, vos bras pour être vu en cas de changement de direction. Enfin si vos vêtements ne sont pas équipés de bandes réfléchissantes, vous pouvez directement opter par le gilet jaune réfléchissant ou alors le harnais réfléchissant. A noter que certains de ces équipements peuvent être obligatoires dans certaines conditions si vous roulez de nuit en ville.

3. Gérer la fatigue

Rouler la nuit à vélo n’est pas une pratique que l’on fait régulièrement. Elle va donc choquer votre corps lors de vos premières sorties et il faudra que vous soyez très à l’écoute de ce dernier pour ne pas vous mettre en danger. En effet la faible luminosité force vos yeux à s’adapter et donc à vous demander plus de concentration et d’influx nerveux qui peuvent conduire à des phases de somnolence. A cela s’ajoutent les éclats de lumières auxquels vous serez exposés par les voitures en sens inverse, la réverbération de vos propres lumières sur les panneaux de signalisation ou tout simplement le faisceau de vos propres lampes.

C’est évidemment propre à chacun mais il est connu que la plage horaire entre 1h et 4h est la zone de la nuit la plus longue et difficile à passer. L’animation sur la route se calme et vous rentrez dans une phase avec peu d’agitation et donc de stimulation pour votre corps. Il convient donc d’être vigilant aux premiers signes de somnolence à vélo comme les paupières lourdes, les yeux qui se ferment, une migraine apparente. Afin de gérer au mieux ces phases il est vivement recommandé de s’arrêter pour stimuler le corps ou le laisser se reposer. Pour essayer de stimuler le corps vous pouvez tout simplement manger, vous hydrater ou alors ne serait ce que descendre du vélo et faire quelques pas. Sinon la solution de s’allonger quelques minutes et fermer les yeux est sûrement la méthode la plus efficace. Une petite sieste de ne serait-ce que 10 minutes peuvent permettre à votre corps et cerveau de se reposer et donc ensuite de commencer une nouvelle phase d’éveil pour reprendre la route.

En résumé pour rouler la nuit à vélo il faut avant tout penser sécurité pour ne pas s’exposer aux dangers de la route. Pour cela pensez en premier lieu à vous assurer une bonne vision personnelle et une bonne visibilité pour les autres usagers. Enfin si votre pratique vous amène à rouler longtemps la nuit à vélo, alors il faudra être très sensible aux signaux de fatigue que votre corps pourra vous faire parvenir.

Florian
Florian
Passionné de cyclisme et d'aventure à vélo, je vous donne tous mes conseils pour vous accompagner dans votre pratique du vélo que ce soit sur l'entraînement, la préparation, l'équipement. Egalement pratiquant d'Ultra distance en compétition, je vous partage tous les conseils nécessaire pour l'apprentissage de l'ultracycling. Et pour bien vous préparer je vous partage mes itinéraires préférés.

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